Non seulement le lieu est chargé d’histoire mais il possède aussi un coté féerique.
La source
La source était appelée source de la Brie au temps des Gaulois et y voyait s’y perpétrer des rites païens. Aubierge décide alors d’y faire ériger une chapelle afin de christianiser le lieu.
Lors des pèlerinages, qui ont lieu depuis 13 siècles, il était prêté à la Source des vertus qui permettaient aux jeunes filles de trouver un époux dans l’année. La cérémonie se déroule le lundi de Pâques et la coutume veut que les jeunes filles passent sous la châsse de la Sainte disposée sur deux chaises. Tandis qu’elles font sur le sol le signe de la croix avec l’index de la main droite, elles déposent leur obole de la main gauche. Elles vont ensuite boire l’eau de la source et la « magie » opère…
La chapelle Sainte-Aubierge
Aubierge devient, vers 655,la 3e abbesse du monastère créé par Sainte Fare à Faremoutiers.
« La présence d’un oratoire dédié à la source est mentionnée dans une lettre du Pape Eugène III, datée de 1145. Soeur Marie-Anne de Berigheim, 44° abbesse de Faremoutiers, la reconstruit au 18° siècle. En 1745, des seigneurs anglais ornent la fontaine d’un édicule de pierres de forme pyramidale toujours visible. » .
« En 1821, lors de la construction de la sacristie, un coffret en plomb contenant un ossement de Sainte Aubierge est retrouvé dans la masse de l’autel et inséré dans une châsse aujourd’hui disparue.
Depuis 1955, les gens du voyage y viennent en pèlerinage le 1er dimanche de Mai et célèbrent baptêmes et mariages.
Depuis 2004, fin Avril a lieu le celui de Mère Qabel (chrétiens d’origine kabyle, pays de naissance de saint Augustin, évêque d’Hippone.)
La température de l’eau de la source est constante (11° toute l’année) pour un débit de 60 litres par minute. » (texte tiré du présentoir situé sur le lieu)